Le Collectif Plus digne la vie qui a réuni près de 13.000 signatures en 10 jours contre la proposition de loi sénatoriale légalisant l’euthanasie se félicite du rejet de ce texte.
C'est une victoire pour la dignité des personnes.
Votre mobilisation a contribué à cette décision sage et respectueuse des plus vulnérables d'entre-nous.
Elle relève aussi d'un engagement citoyen d'une rare ampleur qui témoigne de l'incroyable vitalité de notre démocratie. Elle ne saurait donc en rester là.
Il paraît évident que les principes affirmés dans le « Manifeste citoyen pour la dignité de la personne en fin de vie » que vous avez souhaité soutenir devront être rappelés et peut-être défendus dans le cadre de prochaines échéances.
Plus Digne la vie entend avoir toute sa part dans cet engagement et s’inscrire dans une dynamique désormais reconnue dans sa légitimité publique.
Nous reviendrons donc vers vous dans les prochaines semaines afin de proposer des nouvelles formes d’initiatives qui permettent de conférer sa juste place dans le débat démocratique aux valeurs de dignité, de respect, de responsabilité et de solidarité qui justifient notre mobilisation.
Le conseil exécutif +DLV
En cliquant sur l’onglet ‘Collectif Plus digne la vie’ en page d’accueil de notre site, à partir du 15 février des informations vous permettront de vous associer directement aux initiatives de +DLV.
A la veille du débat sur l’euthanasie au Sénat le 25 janvier, un sondage Opinion Way/SFAP/SFAR/CREFAV/Plus Digne La Vie met à mal certaines idées reçues et apporte un éclairage pertinent sur la vision des Français concernant les soins palliatifs et l'euthanasie.
Il souligne notamment la très grande méfiance des Français face à la légalisation de l’euthanasie :
- 60% des Français préfèrent le développement des soins palliatifs à la légalisation de l’euthanasie, les personnes âgées (73% des plus de 60 ans) se montrant les plus hostiles à cette dernière solution.
- Plus de la moitié d’entre-eux (52%) soulignent l’existence de risques de dérives liées à la légalisation de l’euthanasie, risques là aussi notamment perçus par les séniors (62%).
- Les Français inquiets de la légalisation mettent en avant des risques de dérives, notamment le fait qu’on puisse, en société, décider légalement de la mort d’une personne (63%) et la possibilité que des malades non consentants soient euthanasiés (57%).
- Enfin 63% des Français préfèrent qu’un de leur proche gravement malade bénéficie de soins palliatifs plutôt que de subir une injection mortelle.
- Parallèlement, 53% des Français se déclarent insuffisamment informés sur les soins palliatifs et 68% ne savent pas qu’il existe une loi interdisant l’acharnement thérapeutique.
Débats d'actualité : dignité de la personne en fin de vie
Le 25 janvier 2011, les propositions de loi n° 659 relative à l’aide active à mourir présentée par Jean-Pierre Godefroy, n° 65 relative à l’aide active à mourir dans le respect des consciences et des volontés, n° 31 relative à l’euthanasie volontaire présentée par Guy Fischer, seront discutées au Sénat.
Débat d’actualite :
face à la proposition de loi n° 659 du 12 juillet 2010
relative à l’aide active à mourir
Ce dossier thématique propose des approches qui permettent de mieux cerner les enjeux d’un choix de société qui affecte nos principes fondamentaux et notre relation de responsabilité à la personne vulnérable dans la maladie. Il semble évident qu’à cet égard notre attention doit être avivée, ne serait-ce que du fait des représentations souvent péjoratives attachées à l’existence des personnes atteintes de la Maladie d’Alzheimer.
Les proches de la personne atteinte d'un cancer. Le proche de la personne malade, particulièrement lorsqu’elle est atteinte d’un cancer, a une place de mieux en mieux reconnue par la société sans pour autant qu’elle soit toujours bien définie ni évaluée. Aussi a-t-il paru utile de consacrer une journée d’étude au « proche de la personne atteinte d’un cancer » en mobilisant une pluralité de points de vue, afin de cerner au mieux sa réalité qui semble rebelle à toute approche unitaire.
Un voisin malade - Et si on s’organisait pour l’aider ?
Lancée par les créateurs de la "Fête des Voisins", l'association Voisins Solidaires développe un dispositif national de mobilisation dont l'objectif est de renforcer les solidarités de proximité et de développer les petits services et l’entraide entre voisins qui facilitent la vie au quotidien. Cette pédagogie de la solidarité est fondée sur le développement de dispositifs sociaux pour faciliter le « passage à l’acte » de chacun d’entre nous. et le mettre parmi les Initiatives.
Le projet de rédiger une charte d’éthique consacrée aux missions de maraude s’est imposé aux associations en 2006.
Il leur apparaissait nécessaire d’approfondir et de formaliser les valeurs et principes partagés par les différents intervenants auprès de
personnes particulièrement vulnérables.
La maraude représente l’engagement solidaire de bénévoles et de
professionnels. Ils témoignent au quotidien, dans les espaces
méconnus de la cité et face aux situations parfois extrêmes, du
devoir de sollicitude et de non-abandon. Dans la continuité de
leurs interventions ils privilégient l’exigence de relation, soucieux
du respect de l’autre dans sa dignité, ses attachements et ses
droits.
On comprend dès lors que la préoccupation éthique se situe au
coeur de l’activité de maraude. Elle détermine les conditions
mêmes de l’exercice des missions complexes, incertaines, où
culminent les fragilités humaines et les précarités sociales.
Chaque association et instance publique engagées dans le champ de la maraude a conscience de l’importance de repères forts,
indispensables à la conception de projets attentifs aux droits de
l’homme, aux fondements de la démocratie.